Que se passe-t-il par Odin!? Exilé???

Mes pas mon conduite de royaume en royaume au travers de forêts humides, de déserts arides, de bosquets féériques et de montagnes gelée. Je suivais toujours des ragots, allant là où il y avait de l’argent à faire. Il y a quelques jours à peine, j’ai entendu des rumeurs étranges alors que je finissais un petit labeur dans les villages au Nord-Est de Fal, près de la forêt interdite.

-… te l’promet! Y sont fous ces gars d’Turquoise, y s’imagine même des monstres sous leurs couchettes. Y disent qu’y’ont trouvé un monstre, mais qu’personne l’a vu. Y’ont juste vu son ch’val. Un ch’val avec des ailes, qui disent. Pour moi c’pas grand-chose leur histoire, mais y veulent quand même trouver que’qu’un pour capturer c’te bête l’a pis son monstre de maître.

Je me souviens d’un travail accomplis dans ce royaume. Ils ne m’ont pas rémunéré suffisamment pour le travail qu’il me décrivait, mais cela n’a pas été un grand problème, car le monstre que je devais tuer n’était en réalité d’un ours un peu trop violant. Si cette fois-ci se révèle de même nature, je me fais une belle somme pour des pacotilles.

Je pris donc route pour Turquoise. En chemin ont me guida facilement au village près du campement de la créature et de sa monture. Une fois sur place, je n’eus même pas à demander le chef, il vint à moi directement. C’est fou comme de grands hommes costauds à l’allure brave se révèlent n’être que des gringalets apeurés.

-On m’a informé qu’une femme mercenaire cherchait notre village. Je suppose que c’est vous.

Mais c’est qu’il en a de la jugeote ce petit homme! Il ne m’a pas regardé dans les yeux une seule seconde et les gens qui le suivaient gardaient une distance bien plus que respectable. Je ne souhaite pas rester dans ce village trop longtemps, ces gens me craignent autant que leurs fameux monstres. Pour accélérer les choses je peux toujours trouver les informations qu’il me faut sans leurs parlers.  Du haut de ma monture je les observe les uns après les autres, entendant leurs pensées sans même qu’ils ne s’en doutent.

*Je n’ai pas une fortune, mais je peux quand même lui donner ce que j’ai si elle me rapporte le cheval ailé et son cavalier.*

*QU’ELLE S’EN AILLE!*

*Il faut bien un monstre pour traqué un monstre.*

*Le Sud-Est n’est plus sûr depuis que c’est monstres sont là.*

*Le cheval est fougueux, je n’imagine pas ce qui peut arriver à le monter.*

*Une elfe? Je ne les pensais pas aussi sinistre!*

Ils ne me prennent que pour un monstre, quoi de moins surprenant pour des gens aussi faibles et superstitieux. Je sens leurs regards peser sur moi. Ils m’observent avec crainte et curiosité, implorant mon aide car personne d’autre ne s’est présenté à eux. Quand je les regarde pour sonder leur esprit, ils sentent le vide dans leur estomac et de la sueur froide leur couler dans le dos. Je touche Indigo et le fait sortir de son fourreau de quelques centimètres. Ils reculent tous d’un même pas apeuré, ils sont attentifs.

-Je prendrai la somme que vous avez, mais si vous n‘avez vus qu’un cheval, je ne promets pas de cavalier.

Je rabaisse Indigo dans un claquement sonore et  talonne Vaana qui part en trombe vers la forêt du Sud-Est. Ils se souviendront de moi. Le chemin est clair, des traces d’hommes attroupés partent du village, vont dans la forêt et en reviennent à plusieurs reprise. Quelques minutes plus tard, j’arrête au beau milieu de nulle part. Une petite pleine transparait au travers des arbres et une tache sombre se fait remarqué étendue dans l’herbe.

J’attache solidement les reines de Vaana a un arbre, on va voir ce que ce cheval à de si spéciale, s’il a réellement des ailes. J’avance prudemment, sans bruit, comme mon maitre me l’a appris. Une fois les arbres éclaircit je le vois enfin. Un magnifique étalon à la robe noire et soyeuse, aux muscles saillants et aux ailes puissantes! Un véritable Cheval Ailé dans toute sa splendeur! Jamais je n’aurais cru qu’ils avaient raison! Il y a peut-être un fondement dans toutes ces histoires de monstres après tous.

J’avance vers lui, il se lève d’un bon et se tourne vers moi. J'ai dû oublier de marcher sans bruits. Il déploie ses immenses ailes aux plumes d’encre et les faits battent l’air tout en frappant le sol de ses sabots d’ébène. Il souffle des naseaux, me fixe avec rage. Il est fort et il est beau. Je dois débarrasser les villageois de cette magnifique créature, qui a dit que je ne pouvais pas la garder pour moi. Je serais du plus bel effet sur une bête de cette parure.

- Tout doux beau mâle, je ne suis pas comme les villageois. Je ne te veux pas de mal. Je  veux juste te prendre avec moi. Ce n’est pas agréable de toujours être seul, on pourrait être ensemble.

Instinctivement je dégainai mon Indigo dès qu’un sifflement se fit retentir. Une jeune femme casquée et en armure caressa l’étalon ailé. La cavalière? Apparemment, puisqu’elle lui met une bride, pas de selle? Elle me semble humaine, même si les apparences sont souvent trompeuses. Une longue épée à la ceinture, un bouclier de bois, grande et forte, elle sait se battre.

- Pour un elfe de Svartalfheim tu es téméraire à vouloir volée l'étalon d'une Valkyrie. Apparemment tu a oublié de quoi on était capable ma chère.

Je reste immobile, sur mes gardes, je ne réagis pas ne lui laissant aucune chance de déchiffrer mes émotions alors que je scrute les siennes. Svartalfheim? Valkyrie. De quoi peut-elle bien parler. Elle me dit cela comme si je me dois de savoir ce qu’il en est. Comme si j’allais trembler devant elle, son Walhalla, peu importe ce que c’est je n’e l’accompagnerais jamais.

Malgré tous, c’est la première fois qu’une personne ne me regarde pas d’un drôle d’air ce demandant ce que je suis, si je suis réellement une elfe. Elle semble même avoir rencontré des gens qui me ressemblent, à ce Svartalfheim. Où que ce soit ce n’est pas sur Enkidiev et peu importe s’il me ressemble, je ne suis pas comme eux.

-Je ne suis venue que pour récupérer un étalon ailé. Je ne m’attendais pas vraiment à ce qu’il y ait une cavalière. C’est même étonnant que ces villageois aient eu raison sur le cheval.

Ils ont eu raison cette fois-ci, c’est bien différent d’avec l’ours. Je ne suis pas du genre couard, mais si un combat doit avoir entre elle et moi, je serais loin d’être payé pour tous mes efforts, et je déteste être généreuse avec ses vermines d’être humain. Si j’ai la preuve que je l’ai fait fuir ils devront me payer ce qu’ils m’ont promis.

-Je ne suis pas voleuse, tu peux le garder. Seulement je ne serai payée que si tu meurs ou tu pars. À toi de choisir.

Part, qu’on en finisse, cette histoire es de plus en plus ridicule. Jamais plus je n’irai à Turquoise suivre leurs histoires de fantômes et de monstres. Les bonnes vieilles rengaine de vengeances et trahisons sont plus sûr et rapporte bien.

C'est yeux ce durci quand elle vit l'elfe sortir sa lame, elle n'avait fait aucun geste pour la menacer, mais si elle n'avait pas les réponses à ces questions bientôt elle allait faire un massacre. En gardant un œil sur son adversaire elle alla déposé son bouclier au pied d'un arbre. Elle prit une grande inspiration pour ce calmer, ça semblait fonctionner jusqu'au moment où la femme devant elle lui demanda de partir sinon elle allait de voir la tuer. Autant que ça l'énervait, autant que ce la faisait rire, ce genre de menace/demande envers elle n,était pas coutume, habituellement les gens était soit trop terrifier de la voir soit il était très heureux. Mist décida que rire de la menace n'était pas le bon moment, elle le fera se soir. Elle se rapprocha de son étalon et prit les rênes de la main gauche, laissant ça main d'arme libre. Elle fit mine de réfléchir à ces options alors que ça décision était déjà prise, avoir ses réponses puis ce battre, elle n'est pas quelqu'un qui va reculer face un défis.

-Réponds à mes question ensuite je vais te le donner ton combat, mais tu verra qu'on ne tue pas une Valkyrie si simplement.

Elle laissa quelque seconde pour que ces mots soit entendue par son adversaire. Ce n'est pas elle qui mourra à la fin de ce duel elle en était sûre.

-Quel est le nom de ce monde où je suis? Et pourquoi ne puis-je pas rentrer chez moi?

Ça ne faisait que quelque jours qu'elle était ci mais déjà ces soeur lui manquait ainsi qu'Asgard. Elle voulait y retourner, mais c'est yeux restait en apparence froid et dure. Au moindre mouvement agressivité elle était prête à lâcher son cheval et dégainer sa dragonfang et faire couler le sang de cette elfe.

Je vis la femme se contenir de colère par de grandes respirations, puis presque rire de la situation. Elle change vite de comportement, ça ne doit pas être facile de se gérer si elle s’emporte pour un rien. Comme elle avait délaissé son bouclier, je me permis de descendre Indigo. Je le gardai toutefois toujours en main comme elle semblait prête à fondre sur moi avec sa propre lame. C’est quoi ce jeu? Elle fait semblant de réfléchir, mais c’est ridicule!

-Réponds à mes question ensuite je vais te le donner ton combat, mais tu verra qu'on ne tue pas une Valkyrie si simplement.

Elle est sérieuse? La Valkyrie exige des réponses de ma part et me fera l’immense faveur de me donner un combat. Ha! Elle est vraiment persuadée d’être puissante, mais pourtant, elle quémande mon aide! Sans la moindre forme de respect pour combler ses railleries.

-Quel est le nom de ce monde où je suis? Et pourquoi ne puis-je pas rentrer chez moi?

Si je pouvais éprouver des sentiments envers autrui j’aurais presque pitié d’elle. C’est tout comme une enfant qui ce serais perdue et qui demanderais de l’aide aux personnes qu’elle insulte. Elle n’a aucune cohérence!

-Alors toi aussi, il n’y a rien de particulier à ça!

Je remis Indigo dans son fourreau. Si la Valkyrie voulait parler, mon épée ne me servirait pas à discuter.

-Ce qui t’es arrivé est arrivé à tout le monde ici. Il faut croire que le Cataclysme c’est rendu à toi aussi. Rien n’est plus pareil depuis, mais les gens d’ici continuent leurs besognes comme si de rien n’était. Je fais comme eux, il n’y a pas beaucoup d’autres solutions dans ce genre de situation. C’est justement mes besognes qui m’ont conduite ici, tu effraies ces pitoyables villageois. Personnellement je pensais qu’ils inventaient toute l’histoire encore une fois, je me suis trompée. Qu’est-ce que tu me demandais déjà, où nous sommes? Nous sommes dans le royaume de Turquoise, sur Enkidiev. Et… Je ne sais même pas ou es ta maison, alors comment pourrais-je savoir quoi que ce soit.

Alors que je parlais je me rapprochais de la Valkyrie. Elle semblait toujours sur ses gardes mais ses yeux révélaient toutes ses émotions, pas la peine de m’introduire dans sa tête. J’attendis qu’elle me réponde, mais aucun son ne semblait vouloir sortir de sa grande bouche de vantarde. Jamais je n’aurais imaginé qu’elle réagirait aussi faiblement en apprenant que la petite fille qu’elle était c’était définitivement perdue dans un monde qu’elle ne connaissait pas. Une guerrière qui se trouve si désemparée face à la solitude ne devrait pas se présenter avec un tel caractère face à une autre guerrière.

Je ne pus empêcher un léger ricanement. Je riais de la situation. Pourtant je m’en sentais bien lasse. La Valkyrie me jeta à nouveau un de ses regards noir et arrogants en entendant mon rire moqueur. Pauvre gamine, incapable de comprendre à quel point elle est ridicule.

-Allez, j’ai assez joué avec toi! Si tu veux rester ici à t’amuser au méchant monstre avec les habitants du village je te laisse faire à ton gré. Si tu veux me combattre et réaliser que tu t’attaques à une Danseuse de Guerre redoutable je serai ravie de voir si tu es plus raisonnable au combat que dans tes actes et paroles. Ou… Tu repars en courant dans les jupons de tes sœurs te plaindre à ton Asgard. À ta place, si j’avais vraiment espoir de les retrouver je ne resterais pas cachée dans une petite forêt à effrayer des gens qui n’en valent pas la peine et partirais à leur recherche. Enfin, c’est juste pour moi mais on dirait qu’on n’a pas la même manière de penser!

La Valkyrie dégaina son arme. Qu’ils sont chanceux ses villageois! Je pensais bien m’en sortir sans combat tout en leur prenant une belle somme pour des histoires de monstres irréalistes, mais ils auront droit à un combat contre une ridicule bourse. Bah! Tant  pis, ce n’est pas comme si je leur avais fait un bon prix exprès.

-Allez! Tu sais toit aussi que tu veux partir d’ici, alors ne fait pas comme si c’est ton territoire et essaie plutôt de retourner chez toi. Il doit bien y avoir un moyen. Peut-être peux-tu essayer ces portails qui sont apparu de nulle part.

Bah! Même si elle semble encore en colère, j’ai encore une chance de la convaincre… Quoi? Elle reste encore immobile, je lui fais de l’effet on dirait. Elle ne semble plus du tout vouloir m’attaquer. Elle rengaine son épée, ne voulait-elle pas m’attaquer? C’est ça n’oublie pas ton bouclier, il te sera utile si tu veux m’attaquer. Et chevauche ta monture si tu as trop peur de m’affronter toute seule.

Trop stupéfaite pour me connecter à son esprit, j’observai l’étalon prendre son envol alors que la Valkyrie me jetait un dernier regard noir. Je ne pensais pas qu’elle prendrait la fuite si rapidement. Peut-être était-elle pressée de retourner chez elle en entendant parler des portails.

Quoi qu’il en soit, elle était montée sur son cheval ailé et avait survolé le village, aucun doute qu’ils avaient assisté à cette scène. Ma bourse me revenait donc. Même si j’ai finalement eu ce que je voulais, je ne reviens plus jamais dans ce royaume de fous. Je ne veux plus ne pas savoir si je vais rencontrer un étalon ou un cheval ailé, un ours ou un monstre ou je ne sais quoi qu’ils puissent inventer. Je suis près de la frontière de Béryl, c’est le royaume le plus proche donc l’itinéraire le plus court pour sortir d’ici. De toute façon, je suis sûr que le travail y sera bien mieux qu’ici.

HJ : Un peu anti-rôle play et contrôle de perso mais je ne voulais pas m’en aller sans ma bourse.