Voilà maintenant plus de sept ans que notre ''chevalier'' n'a pas mis les pieds au royaume d'Émeraude. Il était maintenant seul, même la monture qu'il avait volé à l'un des chevaliers est mort pendant ce long voyage. Il ne sentait plus à sa place parmi les chevaliers, mais il ne sentait pas plus à sa place nulle part. Tant de questions lui tournaient dans la tête. Il avait la tête qui brûlait, il avait tellement mal qu'il avait de la misère à marcher. N'importe qui qui le verrait marcher en ce moment, le verrait presque comme un mendiant tellement que son apparence à changer et qu'il a toujours ses mains sur la tête pour ''espérer'' calmer la douleur.
Son corps est rendu squelettique, il ne mange presque plus, il a de la barbe qui paraît. Bref, il n’a pas une apparence dès plus accueillante. Il se trouve toujours dans le royaume des Ombres, le territoire n’est plus le même qu’autre fois. Sur ce territoire se trouvait un grand château où il avait vue pour la dernière fois une personne lui adresser des mots. C’était un chevalier noir du nom de Malice, elle avait un caractère bien spécial, Luu ne savait pas trop quoi penser d’elle, mais, un évènement le fit changer de place. Comme si on l’avait téléporté sans aucune raison.
Le chevalier ne savait plus où il était, en tout cas, le chevalier noir n’était plus auprès de lui. Il avait beau crier son nom, aucune réponse de personne. Une chose était sûr c’est qu’il se trouvait à présent dans un monde glacial. Il n’avait que son armure de cuire sur le dos. Cela n’était pas très chaud, il oublia son maux de tête pour un instant et mettre ses mains aux niveaux des aisselles pour tenter de se garder au chaud. À cette température, il n’allait pas vivre longtemps à l’extérieur. Il devait au plus vite se trouver au minimum une grotte ou un endroit pour se protéger du froid qui faisait rage.
Il avançait un pas à la fois, ses pieds devenaient lourds à lever, les jambes devinrent de plus en plus crispées à cause du froid, les cheveux du chevalier étaient rendus de la glace. Il avait de la misère à marcher quand soudain, il se sentait incapable de continuer. Il se mit en petite boule, il grelottait et à ce rythme, le chevalier n’allait peut-être pas survivre.